Fleur de Lune et le Chat Botté... troisième partie

Publié le par Le Chat + un conte d'Olga Forest

                                                     Bonjour, ici votre ami le Chat, 

                Voici la troiisième partie du troisième conte de notre future collection des Etranges Aventures de Fleur de Lune et de ses Amis.

             Je vous souhaite une bonne lecture. Si vous n'avez pas lu le début du conte cliquez ici.  Et si vous voulez lire les deux précédents contes je vous conseille de commencer par Fleur de Lune et la petite sirène.

 


Fleur de Lune et le Chat Botté

Troisième partie

 

 

Elle rentra vite dans la maison, le Chat, toujours grâce à la baguette et aux formules magiques de la Fée, rendit la petite fille de nouveau visible. Fleur de Lune s’apprêtait à monter dans sa chambre pour que Maman ne se doute de rien quand le Chat la rappela :

- Tu n’oublies rien ?

- Non pourquoi ? demanda la petite fille  - Tu ne te souviens donc pas que j’étais venu pour te proposer une nouvelle mission, dit le Chat sur un ton sévère.

- Bien sur que non, répondit Fleur de Lune. Je t’attends ce soir après le baiser de mes parents. Je suis impatiente de savoir ce que tu vas me demander.

- Tu ne seras pas déçue, dit mystérieusement le Chat, même si ça n’est pas pour tout de suite, car j’ai encore un énorme travail à faire. Mais je dois être sûr de pouvoir compter sur toi. 

- Bien sur dit Fleur de Lune, enthousiaste. 

- Tu es formidable, s’écria le Chat en riant. Tu ne sais même pas ce que je vais te demander et tu acceptes ! 

         Sans attendre sa réponse il disparut. A ce moment, Fleur de Lune entendit la Maman qui criait en bas dans l’escalier :

- J’espère que tu n’étais pas trop inquiète, ma Chérie.

- Pas du tout répondit Fleur de Lune, je faisais mes devoirs.

Ce n’est pas un bien gros mensonge, pensa-t-elle en descendant se jeter dans les bras de Maman.

- Tu ne sais pas ce qui m’est arrivé, raconta Maman. J’ai été prise dans la tempête. Je crois que je n’en ai jamais connues de pareille depuis que nous sommes au Québec. Je me croyais  bien équipée, mais les flocons tombaient si drus, qu’on ne voyait plus rien.  J’ai été obligée de m’arrêter. Au bout d’un moment, j’ai bien cru  que j’allais être ensevelie sous la neige. Le portable ne marchant plus,  je ne pouvais même pas te prévenir. Je dois t’avouer que j’ai très peur. La route pour arriver chez nous est si peu fréquentée. Je me demandais ce que j’allais faire. Je n’osais pas partir à pied dans la nuit de peur de me perdre et je me disais que tu devais être aux cent coups.

- Pas du tout, mentit Fleur de Lune. 

- Et figure-toi, continua Maman, qu’au moment où j’étais complètement désespérée,  un chasse-neige est arrivé,  comme par miracle. Il ne vient vers chez nous qu’en dernier d’habitude. Il a déblayé la route devant moi  jusqu’à l’entrée du jardin, et puis, il a disparu dans la tempête. Je crois que j’ai eu beaucoup de chance, tu sais. J’espère qu’il en a été de même pour Papa. Tu as reçu de ses nouvelles ? 

- Non, Maman, répondit Fleur de Lune, je crois que le téléphone est coupé. 

- Ma Chérie,  tu sais bien que ton père à toujours son portable répondit Maman… mais je dis des bêtises !... Il a du lui arriver la même chose qu’à moi. Les réseaux sont bloqués, ou saturés sans doute. 

 

         Voyant le regard inquiet de sa fille,  elle ajouta en riant pour la rassurer :

-  Il y aura sûrement un miracle pour lui aussi. 

 

Fleur de lune pensa que Maman ne croyait pas si bien dire, mais se tut et proposa seulement :

- Veux-tu que je te prépare un bon chocolat chaud pour te réchauffer ? Va te mettre devant le feu, ma petite Maman

 

Fleur de Lune pensa que le Chat Botté avait raison, les adultes sont très crédules dans leur incrédulité… Elle apprécia que Maman ne capte pas ses pensées comme le Chat Botté et les autres personnages de contes de fées qui étaient venus lui rendre visite. Par contre, elle aurait bien aimé savoir où en était le sauvetage de Papa. Et elle était impatiente de savoir ce qu’avait fait la Fée sa marraine pour sortir son père de ce mauvais pas.

 

A ce moment précis il entra dans la maison. Il avait de la neige plein les cheveux et sur son manteau.

- Vous êtes là ? cria-t-il. 

- Nous sommes là, dirent en chœur Maman et Fleur de Lune chacune de leur côté. 

- Ouf ! dit papa. Je me suis quand même un peu inquiété avec ce temps. Tu n’as pas eu trop de problèmes pour revenir mon amour, demanda-t-il à Maman en entrant dans le salon ?  On dirait que ça sent le chocolat chaud, ce n’est pas un peu tard pour le goûter ? 

- Il n’est jamais trop tard pour bien faire, dit Fleur de Lune, tu me l’as assez souvent répété, Si tu veux du chocolat, je vais chercher une tasse. Je suis bien contente que tu sois rentré mon petit Papa !

 

Dès qu’elle eut posé le plateau sur la table, Fleur de Lune sauta au cou  de son père pour lui faire un gros câlin.

- Je vais être jalouse. Personne ne s’occupe plus de moi. Pourtant sans ce chasse-neige sans doute égaré sur notre route, je serais peut-être morte à l’heure qu’il est, dit alors Maman sur le ton de la plaisanterie. 

- Pareil pour moi ! enchaîna Papa sur le même ton. Figurez-vous les filles que j’étais bloqué sur l’autoroute depuis plus de deux heures. J’avais entendu à La neige a commencé de tomber dès le début de l’après-midi sur Trois Rivières. Je m’apprêtais à passer une bien mauvaise nuit. J’étais très inquiet car mon portable n’avait plus de réseau et je me demandais comment j’allais vous prévenir. Il y avait des camions en travers de l’autoroute, des voitures dans les fossés, on se serait cru en France, tu te souviens Sylvie quand nous avions pris la voiture pour aller à Avoriaz  à Noël ? 

- Je ne suis pas prête de l’oublier, ça a failli me dégoûter de la montagne à tout jamais, dit maman en riant. 

-  Aujourd’hui c’était bien pire, continua Papa, j’ai cru que j’allais mourir de froid. J’avais oublié les couvertures de survie. Il y a eu si peu de neige cet hiver, que je n’ai même pas pensé à les mettre dans la voiture, comme je le fais chaque année, dès l’automne. Je n’étais pas très optimiste, mais je me disais que c’était déjà bien de ne pas avoir été accidenté.  Tout ce que je peux vous dire c’est qu’on ne voyait pas à un mètre, avec ces énormes flocons. Pour couronner le tout, le brouillard était descendu et devenait de plus en plus opaque. C’est alors que j’ai vu dans le rétroviseur les gros phares d’un chasse-neige.

  

 A suivre..

 

   

                     Si vous avez aimé cette histoire, dîtes-le autour de vous, je ne le répèterai jamais assez et à bientôt pour la troisième partie.  

                                       

                     Je vous chatlue chatleureusement  Votre ami le Chat                                                                                                                                

                                    
P.S Comme hier, avant-hier et avant-avant-hier, et tous les jours précédents, pardon pour les fautes d'orthographe. Si vous voulez et si vous en avez le temps,vous pouvez me les signaler ! Merci d'avance....

 

Publié dans Billets

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